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Me voilà de retour derrière mon écran et surtout derrière ma plume, enfin mon clavier. C’est fou comme parfois l’inspiration, les idées et l’envie nous font défaut. Là, je sens que c’est le moment, que ça revient ! Ça bouillonne (presque) en moi. J’ai l’impression de sortir d’une longue torpeur. Oui, moi aussi je sors de l’hiver et j’accueille toutes les énergies du printemps. Comme si, de nouveau, j’étais sur le point de fleurir et de vous partager ce renouveau.

Même si j’ai fait une pause dans la publication de mes articles, des newsletters et plus largement d’un point de vue communication. Je ne suis pas restée sans rien faire non plus.
Pour garder l’équilibre dans ma vie et dans ma pratique, j’ai besoin par moment de me recentrer et de me nourrir. De revenir à moi et en moi. Par pure coïncidence ;-), ce besoin tombe pile poil avec l’hiver. L’hiver est cette saison du repli sur soi pour se régénérer, se ressourcer. Cette année, l’hiver aura été généreux en apprentissage.

Je vous écris ça, comme ça, aujourd’hui mais ça n’a pas toujours été si simple…

Sortir de mes peurs et écouter mes besoins

Tenter d’écouter,  de percevoir son énergie et ce dont j’avais besoin, n’est pas toujours évident. Par moment, en vivant à notre rythme, en allant dans notre sens, nous sommes à contre courant avec les « il faut », « je dois », avec ce que « nous » (les autres, la société et puis nous aussi…) attendons de nous, « ce qui se fait », « ce qui ne se fait pas », avec les « si tu n’es pas là ou ici, alors tu ne seras plus »…
Ça vous parle ?
Par exemple pour ma vie professionnelle : Se faire connaître, faire sa place est une tâche ardue qui demande persévérance et  régularité … et je l’avoue, ce ne sont pas mes plus grandes forces.
Il m’a fallu une de bonnes doses d’écoute de moi, une multitude d’exercices de respiration, 2 rations (voire 3) de lâcher prise et quelques négociations avec moi-même pour sortir de mes peurs et écouter ce dont j’avais besoin pour être en paix, en accord, bref dans mon alignement et ne rien « faire » …
Et en même, je n’ai pas eu tellement le choix : j’avais l’impression que mes idées, ma créativité et même mes envies d’actions m’avaient quitté. Oui rien que ça … Et là, j’ai accepté … accepté que je suis comme ça, que je ne suis pas parfaite.
Mon activité ne va pas mourir si je ne suis pas régulière.
Donc, pendant tout cette durée de l’hiver, j’ai décidé de ne plus rien « faire » et de continuer à apprendre, à me nourrir.
Alors, j’ai lu … beaucoup et de tout. J’ai écouté : mes clients, des podcasts, ma superviseure qui m’aide dans ce parcours. Et puis, je me suis écoutée moi, sans avoir peur (enfin presque), en me faisant confiance et en ayant confiance en la vie.
J’ai écrit aussi, beaucoup, mais pour moi et aussi dans le cadre  d’un atelier d’écriture auquel je me suis inscrite durant ces mois d’hiver.
Même si le doute m’a assailli plusieurs fois, alors je me secouais, voire me stressais en me disant : « Si tu ne fais rien aujourd’hui, tu vas le payer un jour ou l’autre ». J’entendais cette voix du passé « faut être polar, Sév » (ce que me disait souvent mon père, ce qui voulait dire bosser, bosser, bosser et rester concentrer)
Bref, vous voyez ce que je veux dire … Toutes ces croyances issues nos peurs, de celles que les autres projettent sur nous, des dictats de la société, des normes et aussi de nos propres expériences. Et bien, même dans ces moments-là, cette envie de partager ne venait pas. Ce n’était pas le bon moment pour moi. Juste, ces doutes et ces injonctions n’ont fait que nourrir ma culpabilité et ébranler mon alignement.

Accepter c’est vivre dans la fluidité

J’ai choisi d’accepter que quand je serai prête alors je le saurai et je le sentirai. Et là ! Quel soulagement.
Accepter c’est vivre dans la fluidité, et dans le domaine des possibles.
C’est devenir soi et faire le deuil de qui on croyait être mais qui n’est, et qui ne sera jamais nous.
Sortir de l’image que l’on nous a plaquée ou que nous nous sommes plaquée tout seul.

Le chemin de l’acception n’est pas facile : faire face à ses croyances, à ses propres limites n’est pas agréable tous les jours. Se rendre compte que par moment, on se cache à soi-même car au fond, nous sentons que nous ne faisons pas de notre mieux.  Nous sommes un tout, un tout complexe et rien n’ai jamais gagné.

Voilà les apprentissages de ces mois d’hiver : je me suis vraiment fait confiance, je fais face et découvert une multitude de croyances,  j’ai choisi d’accepter certaines manières d’être pour vivre encore plus dans la fluidité

Je sais que j’ai eu raison d’attendre car là, je sens cette énergie. C’est corporel et c’est très fort. Les idées foisonnent.
Ce que m’ont appris aussi ces mois d’hiver, c’est que le monde qui m’entoure, mes proches, mes clients, vous … Tous, vous êtes une source d’inspiration et d’évolution tellement grande …  oui mais, juste quand je suis prête à recevoir et dans l’énergie de m’ouvrir. Merci pour ça !

Bienvenue au printemps !

© Ella Jardim Unsplash

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